Le secteur a l'ambition de remonter la pente apres la crise du coronavirus 

Na een gemiddelde omzetdaling van 30% bij de voedingsbedrijven, lanceert Fevia voorstellen voor economisch herstel
Après une baisse du chiffre d'affaires moyenne de 30% au sein des entreprises alimentaires, Fevia lance des propositions pour une reprise économique 

A l'occasion de la traditionnelle publication des chiffres économiques de l'année précédente, Fevia s'est également tournée vers 2020 et 2021. "L'année dernière a été une année record, mais la crise du coronavirus affecte lourdement notre secteur. Nous voyons cependant un potentiel de reprise économique. Nous demandons dans cette optique de l'aide afin de renforcer les ventes sur le marché intérieur ainsi que le commerce international et de continuer à investir dans les collaborateurs", ont annoncé le président de Fevia Jan Vander Stichele et le CEO Bart Buysse lors d'une conférence de presse en ligne.   

Nouveaux investissements et nouveaux emplois en 2019 

Après une année 2018 décevante, 2019 a marqué un tournant positif pour l’industrie alimentaire belge
Après une année 2018 décevante, 2019 a marqué un tournant positif pour l’industrie alimentaire belge

Tandis que les chiffres économiques pour 2018 étaient encore alarmants, ils se sont nettement améliorés l'an dernier. Le scénario digne du film ‘Le Bon, la Brute et le Truand’ s'est mué en un véritable good news show. Sur le plan du chiffre d'affaires (55 milliards d'euros; +5,9%), des investissements (1,8 milliard d'euros; +8,8%), des emplois (1.888; +2,0%), de l'exportation (27 milliards d'euros; +2,5%) comme des ventes intérieures (+9,4%), les chiffres sont passés au vert. Les 'présentateurs' de service ont dès lors évoqué la 'leading position' de l'industrie alimentaire belge, avec les exportations restant le principal moteur de croissance. 

Plus de la moitié (54%) des exportations sont toujours destinées à nos pays voisins, mais la popularité des produits alimentaires et des boissons belges augmente particulièrement sur les marchés lointains. Les Etats-Unis se démarquent avec des exportations de 770 millions d'euros, soit une augmentation de 12%. La Chine (247 millions d'euros; +9%), le Japon (191 millions d'euros; +6%), le Canada (156 millions d'euros; +15%) et l'Arabie saoudite (151 millions d'euros; +25%) ont également cartonné. Les boissons, les produits surgelés à base de pomme de terre, le chocolat et les produits laitiers sont les principaux produits exportés en dehors de l'UE.

Prendre soin des entrepreneurs et de leurs travailleurs 

"Il est maintenant temps de s’occuper de nos entreprises", déclare le président de Fevia, Jan Vander Stichele.
"Il est maintenant temps de s’occuper de nos entreprises", estime le président de Fevia, Jan Vander Stichele.

Mais à cette année faste succèdent à présent des années sous le signe des mots-clés 'care' et 'ambition'. Le contraste entre l'année dernière et la première moitié de cette année ne pourrait, en effet, pas être plus grand, ce qui est bien entendu imputable à la crise du coronavirus. En tant que secteur essentiel, le secteur alimentaire a pu poursuivre ses activités mais les entreprises ont tout de même encaissé de sérieux coups. La fermeture de l'horeca et du foodservice a entraîné, en combinaison avec le recul des exportations, une diminution du chiffre d'affaires d'en moyenne 30%. Les coûts ont, en outre, augmenté, notamment en raison des nombreux investissements dans des mesures de précaution et du matériel de protection, et ils n'ont pas été répercutés.

"Des enquêtes réalisées auprès de nos membres ont révélé que 1 entreprise alimentaire sur 3 était confrontée aujourd'hui à des problèmes de liquidité et qu'au moins trois quarts des investissements étaient reportés. Fin avril, 70% des entreprises avaient introduit une demande de chômage temporaire, pour 30% des travailleurs. Nos entreprises ont assuré dans des circonstances difficiles l'approvisionnement alimentaire pour les consommateurs et pour leurs travailleurs. Il est à présent temps de s'occuper de nos entreprises", estime Jan Vander Stichele, président de Fevia.

3x3 recettes pour la relance

"L’industrie alimentaire a prouvé être un moteur potentiel de la reprise économique, mais ce moteur ne démarrera pas tout seul", dit Bart Buysse, CEO de Fevia
"L’industrie alimentaire a prouvé être un moteur potentiel de la reprise économique, mais ce moteur ne démarrera pas tout seul", déclare Bart Buysse, CEO de Fevia

"Nous devons avoir l'ambition de remonter la pente, de travailler à la relance économique et d'inverser la courbe. L'industrie alimentaire a prouvé être un moteur potentiel de la reprise économique, mais ce moteur ne démarrera pas tout seul", déclare Bart Buysse, CEO. Fevia exhorte donc les décideurs politiques à soutenir les entreprises alimentaires sur trois plans, avec neuf mesures au total. 

1. Renforcer le marche belge 

  • Rendre l'achat de produits alimentaires et de boissons dans leur propre pays plus attrayant pour les consommateurs belges, et mettre fin aux achats transfrontaliers qui ont à nouveau progressé de 3,5% l'an dernier, passant à 639 millions d'euros.
  • La transposition de la nouvelle directive européenne sur les pratiques commerciales déloyales dans la législation belge doit protéger correctement tous les acteurs de la chaîne alimentaire et garantir des règles du jeu équitables.
  • Aider les entreprises à se préparer à l'avenir en investissant de manière ciblée dans la transformation numérique et l'économie circulaire.

2. Renforcer le commerce international

  • Continuer à miser sur une politique commerciale ouverte, avec des accords commerciaux équilibrés et dire “non” au protectionnisme. Nous devons préparer nos entreprises au mieux à un scénario Brexit avec des tarifs commerciaux d'en moyenne 18% sur non moins de 85% des produits alimentaires et des boissons que nous exportons au Royaume-Uni. Cela reviendrait à un surcoût de 321 millions d'euros (sur une exportation totale de 2,1 milliards d'euros).
  • Faire aussi de nos champions de l'exportation des champions du monde du “Everything E” en investissant dans des rencontres virtuelles avec des partenaires étrangers et dans le commerce électronique.
  • Mettre activement et d'une seule voix les atouts des produits alimentaires et des boissons belges en avant sur les marchés d'exportation. Fevia appelle à utiliser ensemble la marque de promotion “Food.be – Small country. Great food.” pour cela.

3. Investir dans les Food Heroes de demain 

  • Miser dans l'enseignement sur les formations STEM et sur l'apprentissage en alternance, afin d'accroître l'afflux de collaborateurs qualifiés.
  • Mettre l'accent sur des formations pour les métiers en pénurie au sein du secteur (via le VDAB, le Forem, Actiris et les centres de compétence).
  • S'atteler à un cadre légal simple et tourné vers l'avenir pour les trajets d'insertion et de transition guidant les travailleurs et les demandeurs d'emploi vers les nombreuses opportunités d'emploi dans l'industrie alimentaire.

 

Kleurenschema
Aantal tegels per rij
Beeldverhouding
Weergave
Hoeken afronden
0

Bienvenue chez Professional Media Group 

Professional Media Group utilise des cookies pour optimiser et personnaliser votre expérience utilisateur. En utilisant ce site web, vous acceptez La gestion de confidentialité et des cookies.