- 22 avril 2020
- En Wouter Verheecke
- | Source: Foodprocess
LE SECTEUR ALIMENTAIRE VEUT UNE CONCERTATION AUTOUR DE lA STRATEGIE DE SORTIE

Fevia salue les nouvelles mesures socio-économiques que le kern élargi a annoncées le 11 avril 2020 dans la lutte contre le coronavirus. Dans le même temps, le secteur appelle à la concertation afin d’établir un plan d’action pour le futur.
Les nouvelles mesures socio-économiques seront en vigueur du 1er avril au 30 juin 2020. Plusieurs mesures sont réservées aux ‘secteurs critiques’, dont l’industrie alimentaire. Le fait que le gouvernement vienne également en aide à l'agriculture et à l'horticulture pour la récolte des fruits et légumes est également important pour la continuité de la production alimentaire.
Les mesures adoptées sont absolument indispensables pour les entreprises alimentaires belges. Beaucoup d'entre elles sont durement touchées étant donné qu’une partie de leurs ventes sont perdues sur les marchés d'exportation, ainsi que dans l’horeca et le foodservice. De plus, elles sont confrontées à l'augmentation des coûts de production, notamment les coûts liés à l'incapacité de travail et à l'achat d’équipement de protection.
Fevia demande que des éclaircissements soient rapidement apportés sur la prolongation ou non des mesures d'urgence et souligne à ce sujet l’interdépendance dans la chaîne.
“Nous préconisons un plan par étapes pour guider l'ensemble de la chaîne agroalimentaire, de manière optimale, tout au long de la crise et pour redémarrer progressivement certaines activités économiques. Bien sûr, à condition que les garanties nécessaires à la santé et la sécurité soient respectées. Il est important d’élaborer dès à présent une stratégie de sortie en concertation avec les secteurs concernés, afin que les entreprises puissent se préparer au mieux”, précise Bart Buysse, CEO de Fevia. “Parallèlement, nous rappelons l'importance de payer les factures à temps et de respecter les accords contractuels, afin que les entreprises ne se mettent pas mutuellement en difficulté.”
Enfin, Fevia souligne qu'une telle stratégie de sortie doit également tenir compte de la relance des exportations et de ce qui se passe au niveau européen et international. Notre pays est également dépendant de ce qui se passe ailleurs.