Le Nutri-Score à présent aussi en Belgique

Fevia plaide pour un système harmonisé et volontaire

Début avril, la ministre de la Santé publique Maggie De Block a lancé officiellement le système Nutri-Score dans notre pays. Les producteurs alimentaires partagent l'objectif d'informer les consommateurs de manière transparente et de les aider à faire des choix s'inscrivant dans un mode de vie sain et équilibré. Pour Fevia, un système d'étiquetage complémentaire doit surtout être harmonisé au niveau européen et rester volontaire, comme la réglementation européenne le prévoit aujourd'hui. Depuis la fin 2016, l'Europe oblige les entreprises alimentaires à mentionner certaines informations sur la valeur nutritionnelle de leurs produits sur l'étiquette. En complément, elles peuvent aussi indiquer les ‘apports de référence’ à l'avant de l'emballage. L'Europe a fixé des directives claires pour ce système. Aujourd'hui, on assiste à l'arrivée de systèmes complémentaires, comme le Nutri-Score, pour lesquels l'Europe n'a pas établi de lignes directrices claires. Pour Fevia, une harmonisation européenne s'impose. “Ces dernières années, l'Europe a veillé à uniformiser les étiquettes, permettant ainsi au consommateur de mieux comparer les produits. Il s'agit d'une évolution positive”, déclare Jan Vander Stichele, président de Fevia. “N'oublions pas que nos entreprises ont beaucoup investi pour s'adapter à ces nouvelles règles et que les consommateurs ont aussi besoin de temps pour s'y habituer. Il convient maintenant d'éviter une prolifération de systèmes complémentaires. Nous plaidons dès lors pour un seul système d'étiquetage nutritionnel volontaire au niveau européen.” La réglementation européenne permet que des systèmes complémentaires arrivent sur le marché et prévoit que chaque entreprise puisse choisir librement de les appliquer ou non. Pour Fevia, ce caractère volontaire est crucial. Les entreprises alimentaires belges sont confrontées dans les pays européens à différents systèmes pour indiquer des informations complémentaires sur la valeur nutritionnelle à l'avant des emballages. Alors que notre pays promeut aujourd'hui le Nutri-Score, il suscite par ex. bien moins d'enthousiasme en Italie. “On peut tout de même difficilement exiger des entreprises commercialisant des emballages multilingues dans différents pays qu'elles appliquent un système différent sur l'étiquette pour chacun de ces marchés? Laissons donc nos entreprises choisir elles-mêmes s'il est possible d'indiquer des informations supplémentaires. Nous devons aussi veiller à ce que le caractère volontaire soit respecté sur le terrain, même dans les relations commerciales entre les producteurs et leurs clients,” affirme Bart Buysse, CEO de Fevia. Un système harmonisé au niveau européen donc, que les entreprises peuvent appliquer volontairement. Mais comment doit-il se présenter? L'industrie alimentaire belge plaide pour un système avec une seule représentation visuelle et un seul set de critères nutritionnels. Ces critères et la méthodologie doivent être transparents et basés sur des notions scientifiques faisant l'objet d'un large consensus au sein de l'Europe. Un tel système doit, enfin, bien sûr être clair pour les consommateurs et les aider réellement à faire des choix s'inscrivant dans un régime alimentaire sain et équilibré.

 

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