- 11 mai 2020
- | Source: Aannemer
Cette annee, les activites de construction baisseront de 10%
Selon les pronostics économiques de la Confédération Construction, le secteur connaîtra une forte baisse de ses activités de 10% en 2020. Et encore, il ne faudra pas connaître de deuxième vague dans la crise du coronavirus, et le virus devra disparaître ou tout du moins être contenu. Ainsi, nous pourrons reprendre des activités normales durant les troisième et quatrième trimestres, et donc limiter les pertes.
Durant le premier trimestre 2020, marqué par deux semaines de quasi-confinement, les activités de construction ont baissé de 6,6%, selon des prévisions de la Banque nationale. Pour le deuxième trimestre, nous faisons face à une baisse de 30%. "Il s'agit d'un coup très dur et inattendu", affirme Robert de Mûelenaere, Administrateur délégué de la Confédération Construction. "Seule une reprise dès le troisième trimestre pourra limiter à 10% la baisse que subira notre secteur cette année, ce qui en soi reste un coup très difficile à encaisser."
En effet, si la production a connu des difficultés (au plus haut de la crise du coronavirus, deux entreprises de construction sur 3 étaient à l'arrêt, complètement ou en grande partie), la vente de logements a également baissé. Entre-temps, plusieurs mesures de continuité ont été mises en place au niveau fédéral et régional pour assurer la survie des entreprises de construction, mais selon la Confédération Construction, il est temps de mettre en place un plan de relance, comme lors de la crise financière de 2008. La construction veut jouer les premiers rôles dans cette relance, car elle constitue non seulement un secteur important, mais aussi un levier de l'économie dans son ensemble.
La Confédération Construction travaille actuellement sur son propre plan de relance, dans un premier temps pour soutenir les investissements des ménages, des entreprises et des pouvoirs publics. "L'objectif est de parvenir à un ensemble de mesures équilibré qui aideront à faire avancer le secteur", conclut Robert de Mûelenaere.