- 01 avril 2019
- | Source: Aannemer
Le secteur de la construction doit être plus accueillant pour les personnes LGBT
La Confédération Construction soutient l'appel à rendre le secteur plus accueillant

On manque de chiffres sur le nombre de personnes LGBT dans la construction, mais on peut raisonnablement supposer qu'il est relativement bas. C'est en grande partie une conséquence de l'image de la construction, un secteur qui semble plutôt rude et machiste. Il en résulte que les personnes allosexuelles ont tendance à éviter la construction, pour opter pour des secteurs à l'image moins rude, comme les soins, l'intérim ou l'Horeca. "Ce qui fait que notre secteur passe à côté de beaucoup de potentiel", explique Robert de Mûelenaere, Administrateur délégué de la Confédération Construction. L'organisation sectorielle soutient donc pleinement la campagne que mène Joris Van Damme, qui travaille comme consultant en intérim pour la construction, dans le cadre de sa participation à Mr Gay Belgium. "Aujourd'hui, la construction est encore un secteur d'hommes. Je suis pourtant convaincu que le secteur de la construction peut s'ouvrir aux personnes qui ont une autre orientation sexuelle", explique Van Damme. "Je pense que les entreprises de construction qui me soutiendront dans ma démarche y trouveront aussi leur intérêt", déclare Van Damme." Pour la Confédération Construction, la faible présence de personnes LBGT dans la construction s'explique en grande partie par l'image du secteur. Le secteur de la construction est un secteur ouvert à tous et où la discrimination n'a pour ainsi dire pas cours. Qu'il s'agisse de l'orientation sexuelle, de l'âge, de l'origine ou de la nationalité, aucun de ces facteurs n'influence le recrutement. Le nombre de femmes dans la construction est en progression constante, avec une prédominance dans les profils d'employées ou dans les profils techniques : en 2017, 36 % des personnes employées dans le secteur étaient des femmes, contre 34 % en 2012.