Fevia n'est pas satisfaite de la proposition de réforme fiscale

De voedingsindustrie staat onder druk

Selon Fevia, la proposition de réforme fiscale mise sur la table jeudi passé par le ministre Van Peteghem ne correspond nullement à un "ensemble équilibré" qui "renforce également la compétitivité", a déclaré la fédération belge de l'industrie alimentaire. Fevia affirme qu'une part disproportionnée du coût du financement menace de retomber encore une fois sur les entreprises, alors que l'industrie alimentaire belge doit faire face à une rentabilité en baisse à la suite des crises successives. En outre, la réforme fiscale risque d'augmenter encore le coût de l'alimentation et d'intensifier les achats transfrontaliers.

Le plan

Le plan du ministre Van Peteghem prévoit qu'une grande partie des produits alimentaires que les consommateurs belges achètent quotidiennement deviennent plus chers. À côté de la TVA sur les fruits et légumes, l'augmentation de la TVA de 6% à 9% pour de nombreux aliments et boissons coûtera 700 millions d'euros supplémentaires aux consommateurs. 

Fevia convient que la réforme fiscale est nécessaire mais désapprouve fortement la proposition actuelle. "Il y a certes des mesures et des ajustements positifs dans le plan du ministre, mais si la réforme pousse les consommateurs belges à franchir la frontière et impose des charges supplémentaires à nos entreprises alimentaires, elle risque d'être la goutte d'eau qui fait déborder le vase", déclare Bart Buysse, CEO de Fevia.

"Nous appelons nos décideurs politiques à garder une vue d'ensemble pour nos entreprises, lors de la poursuite des discussions sur ces propositions. Dans un contexte économique difficile, il est plus que jamais important de maintenir notre industrie concurrentielle et d'intégrer le bien-être et l'emploi", poursuit M. Buysse.

Un pouvoir d'achat sous pression

En ce qui concerne le pouvoir d'achat, M. Buysse prévient: "Juste au moment où l'inflation exerce une pression énorme sur le pouvoir d'achat, on annonce des mesures qui rendront le caddie des consommateurs belges encore un peu plus cher. Notre pays est déjà le champion en matière de taxation des aliments et boissons, avec pour conséquence que les Belges font déjà, à l'heure actuelle, pour près de 600 millions d'euros (soit 2,4%) de leurs achats dans les pays voisins."

"Pour ce qui est des boissons non alcoolisées, les achats transfrontaliers représentent même 5% des achats. Nos entreprises perdent du chiffre d'affaires et des emplois à cause de ces achats transfrontaliers, mais le trésor public belge y perd aussi. Prendre de nouvelles mesures qui rendent les denrées alimentaires plus chères est donc quelque chose que nous devons absolument éviter", ajoute-t-il.

À la suite de ces propositions, un premier calcul montre que pas moins de 42% du financement de la réforme fiscale proviendra des entreprises. Les charges qui pèsent sur les entreprises dépassent de loin les avantages de ce plan de réforme. Fevia estime donc qu'une réforme fiscale qui se contente de reporter la facture sur les entreprises et les consommateurs, sans efforts de la part des pouvoirs publics pour réduire les dépenses et accroître l'efficacité, n'est pas une réforme équilibrée..

demande de soutien

Fevia appelle également les décideurs politiques à ne pas perdre de vue le rôle crucial de nos entreprises pour l'économie et la création de richesses et d'emplois et à tenir compte de la multitude de changements fiscaux, sociaux et autres qui leur sont imposés.

De la taxe sur les emballages à la taxe sur les déchets sauvages, en passant par les hausses de coûts et le coût supplémentaire lié à un jour de repos: pour bon nombre de nos entreprises, cela fait longtemps que c’en est trop. Une étude de Graydon et des chiffres de la Banque Nationale et de l'Observatoire des prix ont montré que la capacité de résistance au choc et la rentabilité de nombreuses entreprises alimentaires sont soumises à une forte pression.

"Les crises successives ont entamé les marges et les réserves de nos entreprises alimentaires. Ce n'est absolument pas le moment de leur imposer des charges supplémentaires. En France, le gouvernement a annoncé un plan de soutien de 500 millions d'euros pour l'industrie alimentaire: nous appelons à renforcer, chez nous aussi, la compétitivité de notre plus grand secteur industriel au lieu de l'éroder davantage", conclut Bart Buysse.

Fevia demande donc une nouvelle proposition de réforme fiscale, qui aura moins d'impact sur l'industrie alimentaire. Reste à savoir comment y parvenir concrètement ou comment financer un tel programme de soutien.

 

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