- 05 août 2019
- | 2 min. temps de lecture
- | Source: Foodprocess
Résultats économiques alarmants pour l'industrie alimentaire
Tendance générale à la baisse pour la première fois depuis des années

Les nouveaux chiffres économiques sur l’évolution de l’industrie alimentaire belge reflètent un scénario du type 'le Bon, la Brute et le Truand'.
D'abord la bonne nouvelle : l’an dernier, les entreprises alimentaires de notre pays ont créé plus de 2000 nouveaux emplois, ce qui signifie une augmentation de l’emploi dans le secteur de 2,2%. Deuxième lueur d’espoir : les exportations sont toujours le moteur de croissance de l’industrie alimentaire. En 2018, les exportations s’élevaient à 27,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 3,5% en un an.
Les moins bonnes nouvelles ensuite : L’industrie alimentaire était toujours en 2018 le plus grand secteur industriel de Belgique en termes de chiffre d’affaires, d’investissements et d’emploi, mais des tendances sombres se profilent. Si les exportations se portent bien, leur augmentation n’est plus aussi forte que les années précédentes (+7,5% en 2017, et en moyenne +5% les 10 dernières années). Le chiffre d’affaires global de l’industrie alimentaire diminue pour la première fois depuis des années pour atteindre 51,8 milliards d’euros, une légère baisse de 0,8% comparé à 2017. Après deux années record, les investissements dans les entreprises alimentaires ont diminué en 2018 de 6,7%.
Mais c'est surtout la fragilité sur le marché intérieur qui préoccupe Fevia. Le chiffre d'affaires sur le marché belge a diminué en 2018 de pas moins de 5,3% : cela ne peut même plus être compensé par la croissance des exportations. "Nous appelons donc les futurs gouvernements à mettre un terme à ce millefeuille typiquement belge d’accises, de taxes et de redevances sur l’alimentation. Ces dernières sont souvent introduites pour des raisons purement budgétaires, elles rendent nos produits trop coûteux et encouragent les achats transfrontaliers. Et de cette façon, nous sommes tous perdants !", souligne Jan Vander Stichele, président de Fevia. "Notre appel aux futurs gouvernements est clair : continuons à investir dans la compétitivité et l'innovation. Poursuivons sur notre lancée, chez nous comme à l'étranger, avec des solutions durables, soutenons les réussites commerciales et continuons à créer des emplois. C'est ainsi que le gouvernement, la société et les entreprises pourront avancer. Bref : moins d'impôts, plus de valeur !"
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