Boulanger qualifié : du pain béni pour le secteur

La profession de boulanger figure sur la liste des métiers en pénurie. Pour être honnête, nous aurions pu le voir venir, car nos autres professions alimentaires (boucher, chef cuisinier, pâtissier) figurent, elles aussi, depuis longtemps sur cette liste.

Un constat qui s'explique malheureusement par la perception que l'on a de ces métiers. "C'est un travail difficile. Il faut se lever tôt. On travaille pendant que les autres s'amusent." Et dans tout ça, nous avons une fâcheuse tendance à oublier que c'est avant tout la créativité qui doit nous pousser à exercer un métier avec passion.

À Ter Groene Poorte, nous croyons à une revalorisation de nos professions qui rende ses honneurs au métier de boulanger (mais aussi de boucher). Je pense que nous aimons tous nos pistolets, nos croissants et notre pain frais. Et il y a fort à parier que vous étiez de ceux qui ont fait la queue pendant 15 minutes à la boulangerie dimanche dernier pour offrir un petit-déjeuner à lm'occasion de la fête des Mères.

Les boulangers sont essentiels. Hier. Aujourd'hui. Et demain. C'est pourquoi nous ouvrons une toute nouvelle école de boulangerie en septembre, grâce à laquelle nous démontrerons au secteur et aux étudiants que nous nous engageons à cent pour cent envers nos boulangers. Nous tenons également à montrer que le boulanger moderne ne doit plus se lever à deux heures du matin s'il n'en a pas envie. À l'avenir, le travail de nuit sera un choix, et non plus une obligation dans cette profession. Grâce à un procédé de fermentation réfrigérée, il est possible pour le boulanger de faire sa pâte pendant la journée et de laisser les produits lever de manière douce et naturelle. Cela ajoute également une saveur et une qualité supplémentaires aux produits. Nous n'hésitons pas à faire des investissements pour y parvenir. Par exemple, nous nous équipons de flexbakers, qui conservent les produits dans des conditions optimales jusqu'à ce que le boulanger veuille les cuire. Un système rentable qui optimise également l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Il n'y a aujourd'hui plus de raisons d'y voir un métier pénible. Nous continuerons à faire en sorte que, chaque année en juin, des centaines de boulangers, chocolatiers et pâtissiers motivés rejoignent le marché du travail.